5 règles pour insuffler la Transformation

Article22

La transformation des entreprises est un sujet de tous temps

 Les cinq faits qui poussent les entreprises à se transformer en ce moment sont cependant nouveaux par leur amplitude.

  • Les modèles économiques sont mis à mal, dans les grands groupes et jusqu’aux PME.
  • Les transformations sont plus visibles et plus nombreuses et créent un effet d’entraînement dans tous les secteurs.
  • Le très fort volume des innovations disponibles depuis 20 ans continu à croître naturellement avec la mondialisation.
  • L’évolution forte des infrastructures et des techniques de communication a mis à notre disposition ce portefeuille gigantesque d’innovations.
  • La touche finale revient aux progrès dans l’industrie des logiciels, qui ont permis une accélération des combinaisons de solutions innovantes et une réponse avant-gardiste aux grands enjeux économiques des entreprises.

L’accès à l’innovation est grandement facilité et nous transforme

Nous, les clients finaux, bénéficions tous les jours de nouveaux usages, simples et rapidement accessibles.
La production de nouveaux produits et services par les entreprises démontre les adaptations et mutations qui se font en leur sein.

Dans ce contexte mondial, notre pays s’illustre, par la capacité des Français « à sortir du cadre », à imaginer ces solutions novatrices, pointues, qui réinventent la manière de faire de chaque métier.

1. Une vision partagée de ce qu’il faut faire et pourquoi est un gain de temps pour tous

Les médias nous montrent quotidiennement des entreprises qui se transforment, agissent en profondeur.
Elles refondent leurs approches et leurs méthodes pour mieux faire leur métier, faire face à de nouvelles formes de concurrence, accéder à des nouveaux territoires et à de nouveaux métiers ou traiter radicalement des chutes de performance économique.
Les décisions sont parfois tranchées, pour retrouver de l’agilité, être plus léger, être en ligne avec le marché, avoir des nouvelles possibilités d’anticipation.
Les étapes sont bien connues ; après un diagnostic fin et une vision claire des objectifs, c’est toujours la pertinence de la mise en œuvre qui fait la réussite.
Le premier vrai challenge pour chaque entreprise est de bâtir son projet de transformation.
Quels sont les choix à faire pour atteindre un positionnement marché revisité, pérenne ?
Que doit-elle abandonner afin de se recentrer ?
Que doit-elle acquérir pour tenir sa place dans les marchés porteurs ?

La mobilisation en interne sera nécessaire pour s’ouvrir largement sur l’avenir, poser l’ambition.
Prendre le temps de bien faire s’approprier par chacun le chemin que l’entreprise prend et pour quelles « bonnes » raisons, est un gain considérable de temps pour la suite.

 

2. L’entreprise qui s’appuie sur son potentiel humain, sa culture se transforme mieux

Les forces et les points de vue contraires sont le reflet de la diversité des femmes et des hommes de l’entreprise, qu’il a toujours fallu intégrer et qui en fait sa richesse.
Plus la culture de l’entreprise est ancrée, plus la compréhension entre les parties prenantes de ce qu’il faut faire ensemble sera efficiente.
Probablement que les différences entre les générations sont un peu plus accentuées aujourd’hui sur l’appropriation des innovations de toutes sortes, mais finalement la différence est surtout dans la capacité à changer de postures, d’être tourné vers l’avenir, d’éviter de dire qu’avant c’était mieux.

La transformation est pressentie comme nécessaire par tous, il faut démontrer comment c’est possible, comment chacun va trouver sa nouvelle place.

Absorber les transformations et les nouvelles règles du jeu économique sont une marque d’envie, de savoir faire et de savoir être pour « être dans la course », qu’il faut stimuler.

3. L’engagement du management est prépondérant pour insuffler la transformation

A la différence du lancement d’une innovation auprès d’un cercle restreint de clients qui vont pouvoir réagir et mieux préciser leurs besoins, un projet de transformation doit être parfaitement élaboré, huilé.

Se réinventer, c’est faire des choix aboutis, mettre en place de nouveaux schémas, lancer de nouveaux services, de nouvelles méthodes de production, s’organiser avec de nouvelles équipes et de nouvelles pratiques.
Il faut pousser au maximum la valeur ajoutée et la pertinence de chaque transformation.
Le gain doit être majeur pour tenir dans le temps.

Cette étape du projet de l’entreprise doit être finalisée par un petit groupe de personnes, en quelques semaines.

Il est important de montrer en quoi la réorganisation de l’entreprise est plus cohérente avec une nouvelle manière de faire son métier, quels sont les processus et pratiques qui vont devoir être modifiés, allégés, simplifiés.
L’application de ces nouvelles formes de travail et leur relais par le mid-management dans la durée est essentielle.

Il faut que tous y croient : l’entreprise se réinvente fortement et sans délai, sans perdre son âme. L’entreprise qui se régénère va dynamiser tout son secteur d’activité.

4. La communication de proximité donne de la visibilité et de l’envie

La communication est souvent perçue comme un exercice nécessaire et institutionnel. Dans le cas de la transformation, c’est un atout stratégique. Il faut communiquer pour donner de la visibilité, donner envie, faire s’engager chacun.
C’est un levier d’auto-motivation qui encourage à changer ses habitudes et à co-organiser naturellement un environnement de travail renouvelé.
La communication se doit d’être rythmée, basée sur des thèmes prédéfinis qui assurent une cohérence d’ensemble, une progression.
Elle est généralement produite pour une diffusion générale. Dans la transformation, elle se complète de communications ciblées lors de réunions de proximité.

La communication va répondre aux besoins de tous les collaborateurs, managers inclus, de mesurer que le travail de transformation avance conformément aux objectifs et qu’il est porteur de réussite.

Les échanges entre managers et collaborateurs sont intensifiés pour apprendre ensemble à être dans un nouveau cadre.

5. Le rythme et la vitesse d’exécution nous mène sur le chemin de la réussite

Aujourd’hui, un projet de transformation se structure en semaines et non plus en mois. Notre environnement personnel et professionnel est aujourd’hui particulièrement rythmé.
L’attente créée en retour est forte pour chacun.
Habitués à voir des résultats rapidement, de vivre dans l’immédiateté, les collaborateurs veulent des résultats visibles et tangibles de la transformation.
Pour répondre à ces exigences, il est nécessaire de faire un effort de créativité afin d’avoir une méthode de transformation efficace, rapide, dynamique. Cela permet de faire en 15-20 semaines ce qu’on faisait avant en 1 an et de mener l’ensemble des sujets de transformation dans un calendrier serré.

L’accompagnement est évidemment nécessaire pour aller vite. Il faut mettre la vitesse au bon endroit, la piloter … et assurer en plus le quotidien.

En premier lieu, il faut identifier les personnes qui ont le potentiel pour aider les équipes à vivre le rythme préétabli des différentes transformations, montrer au jour le jour comment mieux faire et permettre à chacun de s’impliquer, de jouer le jeu.

Ce maillage fin des organisations va créer l’esprit de réussite, « Je vais savoir faire face, m’adapter », « Je vais changer d’habitudes et de pratiques », « Je rends pertinent ce qui est mis en oeuvre réellement », « Je vois ce que j’y gagne vraiment », « J’accepte ce que je perds ».

Chacun sait que les choses prennent du temps, mais le rythme des preuves que ça marche démontre tous les jours que l’on est bien sur le chemin de la réussite !

Ecrire une Réponse